En 2010, la valeur mondiale des exportations de produits alimentaires s’est élevée à 1.119 milliards de dollars US (OMC).
L’Europe est le premier importateur mondial de produits alimentaires, devant l’Asie/Océanie et l’Amérique du Nord. Le tout pour une valeur de 485 milliards de US$, soit 43% du marché mondial de l’importation des produits alimentaires. La part des exportations intra-régionales dans le commerce de produits alimentaires frôle 80 % pour l’Europe.
L’Union européenne est aussi le premier importateur de produits alimentaires d’origine agricole, devant l’ALENA et l’ANASE. Ses achats (101 milliards de dollars en 2010) sont très supérieurs à ceux de l’ALENA (64 milliards), de la Chine hors Hong Kong (55 milliards) et du Japon (50 milliards).
Il est assuré par le Service d’Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP), qui comprend
- des postes d’inspection aux frontières (PIF) chargés du contrôle d’importation des produits d’origine animale et des animaux vivants
- des points d’entrée désignés (PED) chargés du contrôle d’importation des aliments pour animaux d’origine non animale
- des points d’entrée communautaires (PEC) désignés pour le contrôle phytosanitaire d’importation des végétaux et des produits végétaux.
Les conditions sanitaires requises sont détaillées à l’adresse suivante : http://agriculture.gouv.fr/importation
Une fois effectués les contrôles dans un Etat membre de l’UE, ceux-ci sont valables pour l’ensemble de l’Union. Nul doute que les exportateurs utilisent volontiers les points d’entrée les plus « perméables ».
La DGAL procède systématiquement à des vérifications documentaires, mais seulement de manière aléatoire à des analyses en laboratoires.
Par la suite, la DGCCRF peut procéder à des contrôles, mais de manière non systématique : ciblage sur les produits sensibles ou à la suite de plaintes.
« Dans son ensemble, la procédure n’est pas satisfaisante » (UFC-QueChoisir).
Dans ce dédale, le consommateur, où qu’il se trouve dans le monde, peut déterminer le pays dans lequel la société qui lui propose un produit –un aliment en l’occurrence- dont ladite société assume la responsabilité. Il restera au consommateur à choisir s’il préfère Chine ou Suisse, Bengladesh ou Suède… Le tout en lisant les trois premiers chiffres du code-barres.
Etats-Unis: 000 à 139
France: 300 à 379
Bulgarie: 380
Slovénie: 383
Croatie: 385
Bosnie-Herzégovine: 387
Allemagne: 400 à 440
Japon: 450 à 459 et 490
Russie: 460 à 469
Kirghizistan: 470
Taiwan: 471
Estonie: 474
Lettonie: 475
Azerbaïdjan: 476
Lituanie: 477
Ouzbékistan: 478
Sri Lanka: 479
Philippines: 480
Biélorussie: 481
Ukraine: 482
Moldavie: 484
Arménie: 485
Géorgie: 486
Kazakhstan: 487
Hong Kong: 489
Japon: 490 à 450
Royaume-Uni: 500 à 509
Grèce: 520
Liban: 528
Chypre: 529
Albanie: 530
Macédoine: 531
Malte: 535
Irlande: 539
Belgique Luxemb: 540 à 549
Portugal: 560
Islande: 569
Danemark: 579 à 579
Pologne: 590
Roumanie: 594
Hongrie: 599
Afrique du Sud: 600 et 601
Ghana: 603
Bahreïn: 608
Ile Maurice: 609
Maroc: 611
Algérie: 613
Kenya: 616
Côte d’Ivoire: 618
Tunisie: 619
Syrie: 621
Egypte: 622
Libye: 624
Jordanie: 625
Iran: 626
Koweït: 627
Arabie Saoudite: 628
Emirats Arabes Unis: 629
Finlande: 640 à 649
Chine: 690 à 695
Norvège: 700 à 709
Israël: 729
Suède: 730 à 739
Guatemala: 740
Salvador: 741
Honduras: 742
Nicaragua: 743
Costa Rica: 744
Panama: 745
Rép. Dominicaine: 746
Mexique: 750
Canada: 754 – 755
Venezuela: 759
Suisse: 760 à 769
Colombie: 770
Uruguay: 773
Pérou: 775
Bolivie: 777
Argentine: 779
Chili: 780
Paraguay: 784
Equateur: 786
Brésil: 789 è 790
Italie: 800 à 839
Espagne: 840 à 849
Cuba: 850
Slovaquie: 858
Rép. Tchèque: 859
Serbie Monténégro: 860
Mongolie: 865
Corée du Nord: 867
Turquie: 869
Pays-Bas: 870 à 879
Corée du Sud: 880
Cambodge: 884
Thaïlande: 885
Singapour: 888
Inde: 890
Vietnam: 893
Indonésie: 899
Autriche: 900 à 919
Australie: 930 à 939
Nouvelle-Zélande: 940 à 949
Madagascar: 950
Malaisie: 955
Macao: 958
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